mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

vendredi, juin 29, 2007

Avant de quitter mon quotidien pour une semaine, quelques photos d'un samedi vosgien où

"les amis inestimables"

de MO se sont retrouvés à la bergerie...

vous trouverez les moutons (et pas qu'eux !) en cliquant sur le lien ci-dessus si vous souhaitez les voir.


Ma MO en accordéoniste




et un peu du paysage.

Je reviendrai vous lire samedi de la semaine prochaine. Portez-vous bien et que le soleil soit avec tous !

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jeudi, juin 28, 2007

Elvire vire, virevolte
De douleurs en révoltes
Elvire pleure des pleurs,
No man's land des bonheurs

Ses mots refusent la parole
Intolérable parabole
D'une enfance par contumace,
Bradée, vendue par des rapaces.

Chagrin, inconsolée blessure,
Aucun son, pas même un murmure,
Fillette prostrée, mine grise,
Je lui tiens la main aux Assises

pour écouter la sentence
de son immonde pénitence.




L'enfant dans le placard - Othilie Bailly - 1987

et ça n'arrive pas qu'à Petit Jean

Réminiscences d'une vie professionnelle qui laisse des traces !

Que votre journée soit agréable, et une pensée pour eux ... merci !

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mercredi, juin 27, 2007

Il reste tant de mais,
de pourquoi, de comment,
de combien et de quand,
et des si à la pelle
à l'appel de l'instant
qui se meurt dès qu'il naît
et n'est plus que l'inconscient
des vouloir, des pouvoir, des savoir
avoir le temps, à voir
à la loupe dès que tu loupes
le moment inconséquent
des non-dits, des finis
des minis catiminis...
Paroles, paroles, paroles
et le saule s'étiole
à croire à l'éphémère,
belle libellule légère
qui du ruisseau se perd
dans les roseaux bleuis
comme cet aujourd'hui
qui demain sera hier
si Dieu lui prête vie...




(image empruntée sur le net, origine en y cliquant)

belle journée à vous tous, que le soleil soit présent au moins dans vos coeurs
s'il ne veut pas percer les nuages

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mardi, juin 26, 2007

un dimanche à la campagne (2)

quelques bulles à l'apéritif pour les grands
pour les petits tout autant mais sans alcool
des cakes salés, des rouleaux de printemps,
le tout préparé par notre hôtesse Nicole.
et puis... le repas qu'elle nous a proposé !
Quel travail ! je tiens ici à la remercier !!!!

un tajine à l'agneau et aux pruneaux
légumes divers et semoule blonde
dans des plats vernis et colorés



que les gourmands regardent bien
le dessert : un tiramisu aux fruits rouges
et une charlotte au chocolat
Je n'ai su résister à rien !
surtout pas au thé à la menthe :-))



Il fallait digérer tout cela et chacun l'a fait à sa manière


Isaac dans le hamac


Harold sous son chapeau


Max qui avait pris le relais et n'était plus une menace pour personne ;)


et Oscar s'entraînant à jouer les Tarzan pour parfaire ses muscles naissants ;)

Et contrairement à Ulysse qui a su résister au doux chant des sirènes, je n'ai pas su résister à l'appel du hamac (à ma décharge : on m'en avait dit tant et tant de bien et je n'étais pas attachée !)


Je vous assure ça détend... et c'est avec ce clin d'oeil que je vous souhaite un mardi de rêve !

lundi, juin 25, 2007

Un dimanche à la campagne (1)

quelques photos
de bonheur partagé,
très peu de mots
juste à vous commenter,
aujourd'hui et demain
quelques moments câlins
en famille, entre amis
... un dimanche de vie !



- dresser des plans pour terminer la cabane dans l'arbre



- préférer noir-cassis à noir-ébène



- se régaler des dernières cerises de la saison



- se préparer à faire de la gelée de groseilles



- regarder tendrement le datura au pied de l'escalier qui héberge un pot en grès bleu typique alsacien



- commencer à servir un repas dont je vous parlerai demain, tout comme je vous évoquerai le meilleur de l'après-midi ;)

Excellent début de semaine à vous qui passez !

dimanche, juin 24, 2007

A vous tous

qui me recevez chez vous, me permettez de lire, de découvrir, d'apprécier, ces quelques lignes en remerciement.


J'ai découvert un jour ou était-ce le soir
Sur la planète toile un univers à part
Loin des sites communs où les êtres s'affrontent
Une pause attrayante où l'on conte et raconte.

Au détour d'une histoire, quelque peu fantaisiste
J'ai souri plus encore qu'à l'habitude existe
Je ne me doutais pas que s'installât si vite
Le plaisir d'aller lire ces aventures écrites.

L'indécision d'abord se lova dans ma tête,
Allais-je continuer à me joindre à la fête
D'une prose étonnante, en pauvre rimailleuse
Dont les boutades sont si souvent besogneuses.

Au-delà de mes peurs d'être trop malhabile
A commenter des mots moi la non volubile
Je me suis introduite et ne regrette pas
D'avoir osé un jour, un soir, faire ce pas ...


Que votre dimanche soit ensoleillé et doux.

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vendredi, juin 22, 2007

Nouvelle saison, nouvelle raison !

A l'issue de trois journées légèrement pénibles, je me suis promenée dans l'après-midi et la nuit tombée, dans ma ville à la recherche de quelques images à saisir en ce premier jour de l'été, fête de la musique, nouvelle saison, nouvelle raison de croire à des jours beaux et chauds (sans canicule néanmoins !) à venir ! Le solstice d'été a lieu en général le 21 juin comme cette année, mais dans le calendrier grégorien il peut arriver aussi les 19, 20 ou 22 juin. Il est tombé un 20 juin en 1896 et tombera de nouveau à cette date en 2008 !

mettre un pied devant l'autre



arriver place de l'Ancienne Douane où coule l'un des petits canaux sillonnant la ville et dont les quais sont agréablement fleuris



voir se préparer pour le soir un groupe de jeunes guitaristes d'une école privée



se rafraîchir
à une terrasse et, le soir venu,

rejoindre la foule pour , ne serait-ce que l'espace d'un moment,

sourire aux souriants (et ils étaient nombreux), aux autres également,




écouter de concert ( évidemment !) avec tous ces gens quelques airs de tout et d'un peu moins, à ce point que ma photo en est floue



regarder mais non point toucher quelques viennoiseries et autres gâteries qu'on aimerait offrir à ses ami(e)s



et puis, contente,

retourner sagement dans son nid où malgré l'absence on se plaît à penser que quelqu'un vous attend ;)

Que cette nouvelle saison vous apporte, le meilleur et le plus beau des jours et des nuits à venir :)

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lundi, juin 18, 2007

La lune ourlée de satin or
Croque ma vie à corps, à coeur,
Instant d'instants où le décor
Se met en tapinois douceur.

J'invente les raisons
D'une fête foraine,
Une route garance
Pavée de floraison,
Une bolée païenne
Gorgée de fulgurance,
Ou quelques vers coquins
Couleur rouge festin.

Je garde les images
La saveur et la trace
De Morphée l'enchanteur
Qui me parle mirages,
Me cajole et m'embrasse
En souriant farceur,
Me faisant souvenir
De tes mots à frémir.

La lune ornée de soie céleste
Se couche à l'orée du matin
Il ne reste plus que le zeste
D'une nuit brodée d'arlequins.


en cliquant sur l'image vous lirez l'adresse internet de laquelle elle a été empruntée.

bon début de semaine à toutes et tous

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dimanche, juin 17, 2007

Un dimanche comme presque tous les autres

avant d'entamer une semaine dont 3 jours chargés pendant lesquels je tenterai néanmoins de venir vous lire .

Peu de mots, plus de photos , commentaires brefs pour un dimanche d'une nouvelle saison en devenir.

Le matin au réveil, malgré le contre-jour, vue de ma fenêtre sur des nuages de beau temps



Peu après commence mon escapade matinale, d'abord place de la cathédrale, sur son toit un couple de cigognes craquette, j'attends de les voir bientôt nourrir leur nichée



en contournant l'édifice, je m'arrête et découvre des gargouilles que je n'ai pas encore vues







Après une première terrasse déjà investie par les touristes et que j'évite vaillamment pour ne pas me laisser tenter par le 3ème café de la matinée , je continue à humer l'air de ma ville en me rendant Quai de la Poissonnerie. Deux heures de pérégrination, je reviens Place de l'Ancienne Douane où je m'installe pour déjeuner. J'y rencontre Hamidou qui depuis près de 30 ans sillonne les rues de la ville à l'affût des touristes et des bonnes affaires



nous échangeons quelques mots comme souvent et il m'annonce qu'il retournera rejoindre sa famille définitivement à Dakar dès l'automne prochain.

Je vous fait grâce de la suite dont je parlerai peut-être une autre fois, mais me plais à terminer par ce chèvrefeuille qui embaume ma rue et qui me fait m'arrêter à chaque fois que je passe devant.



Nous ne sommes qu'en début d'après-midi, un peu de repos, et si le ciel reste dans de bonnes dispositions, j'irai respirer encore un peu, tout à l'heure, l'air de cette ville que j'aime ... :)

samedi, juin 16, 2007

d'autres poètes

un clin d'oeil à Guess Who pour ses carnets de poésie

Camille BIVER est né à Arlon en 1917. Il meurt à Mohammedia au Maroc en 1981.

Maurice CAREME disait de lui : " Camille BIVER est de ceux qui croient que si la terre est ronde, c'est pour que la paix, l'amour et le bonheur en fassent un jour le tour ".
trouvé ici avec sa biographie

Seule une étoile

Une caresse défendue
aux bords de nos désirs s'arrête
et malgré le vouloir s'apprête
à glisser des paumes tendues

Elle glisse, glisse, éperdue
s'attarde et peut-être regrette...
O, seule une étoile indiscrète
surprend ce geste en l'étendue.

Nos ombres tièdes confondues
fument la même cigarette,
se berçant de l'heure secrète,
si calme de fièvre perdue




en cliquant sur l'image vous lirez l'adresse internet de laquelle elle a été empruntée.

Bonne fin de semaine à vous qui passerez me voir !

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vendredi, juin 15, 2007




Le soleil de midi
concède très peu d' ombre
mais concède à la vie
ce que la vie nous montre.

Que nos pupilles veillent
à ne pas oublier
ce qui par nos oreilles
pourrait bien s'échapper.


et quelques photos prises hier bien avant midi lorsque sur le chemin vers une amie j'ai emprunté cet endroit charmant, en pleine ville, que j'ai déjà évoqué ici
le passage du Hameau





Que ta journée, passant d'ici, soit belle et ensoleillée et non seulement à midi !



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jeudi, juin 14, 2007

Par une nuit de rêve étrange
aucun humain n'étant admis...

un brouillard troué de mésanges,
dans la nature chantait la vie.

Quelques moutons en chair de laine
Qui d'herbes folles en champs d'avoine
cabriolaient à perdre haleine
à la recherche de pivoines

Une volée de gros bourdons
se libéraient par un pensum
d'avoir été trop polissons
et les voilà bêtes de somme ! *

Une colonne de fourmis
vaincues, brassées par la bourrasque,
cherchaient en vain un bon abri
tentant d'investir une vasque

Des insectes de toutes sortes
Avaient pris dans un air ému
La pose pour franchir la porte
De ce rêve d'hurluberlu !


*( zzzzzzz zzzzzz et non pas meuh meuh !)

Un rêve imaginé bien sûr, j'ai du mal à m'en souvenir d'habitude, alors je m'invente ceux que j'aimerais faire !

Que chaque instant de votre jeudi soit doux !







mardi, juin 12, 2007

Les mots


renaître réel*
lorsque les mots dits,
les mots lestés
les mots mis
sans dentelle,
les mots d'elle,
de lui,
les mots Sade,
les mots râle
deviennent
les mots sillons**.
Ces mots là viennent,
tels une aube nouvelle,
mots d'Est,
reprendre
tendres,
le chemin de la Vie.

* expression empruntée à un bloggeur que j'ai lu hier, qui, je l'espère ne m'en voudra pas, et que je remercie puisque son texte a inspiré le mien !
** encore un emprunt, merci S.

image trouvée sur la toile dont j'ignore l'auteur !

que les mots de votre journée soient souriants, autant ceux que vous donnerez que ceux que vous recevrez !

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lundi, juin 11, 2007

Joyeux anniversaire

Aujourd'hui des souhaits d'anniversaire à un quinquagénaire photographe à ses heures que vous trouverez ici en cliquant sur ce lien

Une modeste petite attention de ma part, mais ce serait une surprise sympa pour lui si vous lui laissiez un message ;)

Joyeux anniversaire p'tit frère





photo André H.

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samedi, juin 09, 2007

Réflexion d'un soir !

Je ne sais toujours pas si le hasard existe ou s'il n'est que le fruit du destin. S'il devait en être le fruit je le humerais d'abord délicatement en l'associant à ces senteurs épicées de mes voyages orientaux, je le croquerais ensuite goulûment en le noyant de l'eau de cette source que tu m'as fait découvrir, mais avant tout je le partagerai avec toi, car seul du partage vient la joie.

Le bonheur, quant à lui, suivra bien un jour, une nuit, ici, là-bas ou ailleurs .

Cette version est la mienne, ce thème toi !


Excellent début de week end à vous qui passez me lire !




(Tamara de Lempicka)

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vendredi, juin 08, 2007

tu trembles et tu te poses
sur l'herbe qui frémit,
solitude indigo...
tu te balances
au vent des choses
qui font la vie,
alter ego
du silence


Belle journée à tous les passants d'ici et d'ailleurs



photo empruntée sur la toile

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jeudi, juin 07, 2007

Elle a voulu jouer
Jouer à la marelle
Pour atteindre le ciel
Au six elle est tombée
Et puis s'est relevée
Un genou écorché
Une main délabrée
Mais elle a continué
A sauter, à sauter
En poussant le caillou
Pour aller jusqu'au bout.

Coeur en folle chamade,
haletante nomade.

Elle a voulu jouer,
A gagné à jouer.


« Source photo : SDE Le Sport d’Elide. »

le jeu parfois en vaut la chandelle, simplement à dire que les chutes, si elles ne sont pas mortelles, sont salutaires... se relever encore et continuer !
Belle journée à vous qui passez

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mercredi, juin 06, 2007

une image



dont je ne connais pas l'auteur mais qui aujourd'hui a valeur de symbole et que je dédie, comme un modeste cadeau à qui voudra s'y reconnaître.
Toi, elle, vous, chaque jour est un anniversaire pour au moins l'une ou l'un d'entre nous.

Bonne journée à tous les passants ! prenez-soin de vous et vivez chaque instant intensément :))

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mardi, juin 05, 2007



Les pivoines ne supportent guère le sépia. Monsieur Prévert quant à lui, aurait pu faire comme il le fit de l' oiseau, leur portrait avec ses mots.
Il a chanté l'oiseleur, et mes pivoines en couleurs, bien plus épanouies aujourd'hui, accompagnent sa chanson que je vous propose pour une fin d'après midi douce et agréable

Chanson de l'oiseleur

L'oiseau qui vole si doucement
L'oiseau rouge et tiède comme le sang
L'oiseau si tendre l'oiseau moqueur
L'oiseau qui soudain prend peur
L'oiseau qui soudain se cogne
L'oiseau qui voudrait s'enfuir
L'oiseau seul et affolé
L'oiseau qui voudrait vivre
L'oiseau qui voudrait chanter
L'oiseau qui voudrait crier
L'oiseau rouge et tiède comme le sang
L'oiseau qui vole si doucement
C'est ton coeur jolie enfant
Ton coeur qui bat de l'aile si tristement
Contre ton sein si dur et blanc.



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lundi, juin 04, 2007

De baroques nuages ont parsemé le ciel,
L’ondée qui s’en suivit, un rien trop rococo,
A balayé le champ d’un jet providentiel
Emportant le limon, glèbe de quiproquos.



Rien ne vaut les mots qui guérissent les maux ! encore faut-il savoir les trouver et aussi vouloir les prononcer ! Une simple réflexion de ma part et un message amical ;)

Que votre début de semaine vous apporte le meilleur !



pivoines et Prévert cadeaux de hier !!!

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samedi, juin 02, 2007

Une souris verte (4)

Elle se bâfrait, s’empiffrait de textes, prose, vers, même la Genèse y passa . Jour après jour, nuit après nuit, elle se gavait de mots Justine, ce qui eut l’effet de lui faire prendre du volume, beaucoup de volumes.

Telle la grenouille (ça aussi c’est une autre histoire), Justine grossissait.
Ce qui devait arriver arriva ! Elle n'était plus vert pomme, elle était diaphane, presque transparente mais non pas invisible. Et malgré cet embonpoint elle était de plus en plus légère !

C’est au paroxysme de son obésité que Justine fut confrontée non pas à Belphégor mais à sa maîtresse, ma voisine, ou plutôt au tricot qu'elle tenait à la main, pressée qu'elle était pour des conseils au sujet du point de sous riz...

Un bien triste concours de circonstances.... Une aiguille à tricoter en perdition, affolée de voir un souriceau dans une bibliothèque, une petite souris qui n’était pas grise, qui n’était plus vraiment verte, qui n’était pas un rat, mais une masse presque informe, pratiquement translucide, tel un ballon gonflé à bloc...

Pflatschchchchhhhhhh, d'un seul coup, d'un seul la baudruche éclata. Malheur !!!
Ma souris, ma souris !!! et je me mis à pleurer.

Belphégor qui finalement n'aura jamais eu l'occasion de côtoyer Justine me ramena, non seulement au réveil , mais surtout à ma réalité .... Impatient de son goûter, agacé de me voir endormie il m'avait légèrement griffée, et sur mon bras, à l'endroit d'une voie veineuse, perlaient des gouttes de sang que je voyais vert, tout comme l'étaient les larmes qui roulaient sur mes joues ! Tout autant verte était la lumière qui se projetait sur mon mur à travers les petits coeurs de mes volets.


Re - création d'adulte, allégorie ou symbole?

La famille Tortue que j'ai croisée dernièrement me donnera une prochaine occasion de raconter une histoire à mes p'tits loups, je la souhaite plus proche de leurs attentes. Ma souris verte finalement n'est ni une comptine, ni un conte et surtout pas une légende, elle n'est qu'un présent que je me dois d' oublier, et un récit banal qui n'a ni queue ni tête pour ceux qui ne l'ont pas rêvé !

Merci néanmoins à vous qui avez eu le courage de lire jusqu'au bout, je m'appliquerai davantage une autre fois :))

Bonne journée à tous et bon week-end !

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vendredi, juin 01, 2007

Une souris verte (3)

A la manière dont le petit félin mangeait la pitance que je lui concédais, ce devait être une chatte...du moins c'était ma déduction. On sait qu'il est en général d'une propreté exemplaire et Belphégor l'était excessivement. Il, ou plutôt elle, ne mangeait que si je lui mettais son repas sur une assiette de porcelaine blanche cerclée d'or. Cette constatation ne pouvait être une évidence, mais je m'en contentais.

Je me demandais quel serait le meilleur moyen de concilier l'hébergement d'une souris, fut-elle verte, avec une chatte qui pouvait éventuellement être un chat.

C 'est alors que me vint à l’esprit qu’une souris était de la famille des rats . Associer rat et bibliothèque fut vite fait. Ma bibliothèque ! J'y avais rangé quelques beaux livres anciens que le sacristain de la paroisse, un ami de toujours, avait récupéré au presbytère lorsque l'abbé Sylvain en fut délogé.

Car il en fut délogé et le mot n'est pas trop fort. Cela fit d'ailleurs la Une de
quelques journaux à scandales, mais ceci est une autre histoire.

Des reliures en cuir, des couvertures cartonnées, et ma souris pourrait se replonger dans l'univers familier de sa race . Elle n’y retrouvera pas des livres de comptines, ce n'était pas la lecture favorite de l'abbé Sylvain, mais qu'à cela ne tienne...

La verdâtre rongeuse s’y sentit vite à l’aise, se mit à lire le Marquis de
Sade et m’apostropha au moment où je m’y attendais le moins : “au fait je m’appelle Justine !” !


Demain je vous donnerai la fin de cette histoire qui ne me satisfait pas du tout lorsque je lis les textes si élaborés et si intéressants des ami(e)s de blog que je visite avec grand plaisir.

Que votre journée soit belle !



Portrait imaginaire de Sade (Man Ray - 1938)

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