mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

jeudi, juin 07, 2007

Elle a voulu jouer
Jouer à la marelle
Pour atteindre le ciel
Au six elle est tombée
Et puis s'est relevée
Un genou écorché
Une main délabrée
Mais elle a continué
A sauter, à sauter
En poussant le caillou
Pour aller jusqu'au bout.

Coeur en folle chamade,
haletante nomade.

Elle a voulu jouer,
A gagné à jouer.


« Source photo : SDE Le Sport d’Elide. »

le jeu parfois en vaut la chandelle, simplement à dire que les chutes, si elles ne sont pas mortelles, sont salutaires... se relever encore et continuer !
Belle journée à vous qui passez

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16 Comments:

At 7/6/07 08:42, Anonymous Anonyme said...

je saurai bien plus tard si ma chute me sera salutaire...MERCI pour être près de moi, ce poème me va droit au coeur je le prends pour moi, le garde comme cadeau de la journée, et d'ailleurs je vais passer te montrer mon genou écorché... tu y feras un bisou , tu sais le bizou magique des mamans, celui qui guérit tout..

 
At 7/6/07 08:48, Blogger Le_peintre said...

Belle journée à toi aussi.

 
At 7/6/07 08:54, Blogger Muse said...

plaisir de te voir Nanou...j'aime cette symbolique Marie et reconnais là tout le courage qu'il nous faut pour franchir les étapes difficiles de la vie. Je prends aussi ce poème pour moi.
Que ta journée soit belle aussi...BBBB

 
At 7/6/07 09:10, Anonymous Anonyme said...

Tu sublimes la poésie et surtout la vie !
J'en ai eu des genoux écorchés... Et comme toi, je me suis relevé et je continue à sourire à la vie !
Merci Marie !
Affectueusement,
Olivier

 
At 7/6/07 11:37, Anonymous Anonyme said...

Merci Mariel..pour les chutes je connais !

 
At 7/6/07 12:04, Blogger MOM said...

Sans "je" la vie n'a pas de sens,,, et comme tu sais si tendrement le dire,,, il en vaut la chandelle.... ce jeux là de la vie... parce que quand on tombe on a toujours envie de se relever,,, pour recommencer à jouer,,,, sans fin.
Merci pour ce magnifique poème
mo

 
At 7/6/07 15:36, Blogger marie.l said...

- nanou : bisous faits, même un dînette improvisée, bons moments... Soigne-toi du mieux possible !
- le_peintre : il fait chaud et beau en Alsace et ça aide bien ;)
- muse : bon séjour en Lozère
- olivier : continue à lui sourire et elle te sourira, tout comme te sourira un jour, bientôt je le souhaite le rêve devenu réalité.
- gérard : oui, qui donc n'en connais pas !
- modile : je viens de voir ta soeur et je crois bien qu'elle a envie de continuer à pousser le caillou, ouf !!! bisous

 
At 7/6/07 17:43, Anonymous Anonyme said...

J'avais oublié ce passe-temps de fillette. Comme j'aimais ce jeu.. merci pour ce doux souvenir.

 
At 7/6/07 19:24, Blogger vincent said...

je passe trop tard pour la journée Marie, alors je te souhaite une douce soirée.
Pardonne mes passages si furtifs.
mais je pense à toi et je t'embrasse

 
At 7/6/07 22:06, Anonymous Anonyme said...

Une jouenée bien fatiguante!Bisous.

 
At 8/6/07 07:23, Blogger Brigetoun said...

et j'avais loupé ça ! j'espère que cette philosophie persiste, elle est si jolie. Je vais m'en inspirer pour mes petits, tous petits trzbuchages

 
At 8/6/07 07:37, Blogger marie.l said...

- mamounette : souvenir sans nostalgie oui !
- vincent : il n'y a rien à pardonner puisqu'il n'y a pas de quoi !
- cristina : bon courage je pense souvent à toi
- brig : je tente de la faire se persister, ce n'est pas toujours évident, le caillou change parfois de forme, est plus ou moins lourd et se pousse plus ou moins facilement !

 
At 8/6/07 09:52, Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk said...

que c'est vrai! que c'est vrai!

exprimé, écrit d'une façon maginifique!

cette nuit je me suis réveillé "ce n'est pas des Pivoines que tu as, julie, mais des pavots" - merci d'avoir quelqu'un qui, de temps en temps, me rappelle à l'ordre.

Mais les deux, j'aime, les deux commencent par "p" et je connais si peu les noms des fleurs (en toutes les langues d'ailleurs,

cette nuit, j'ai tombé et mon genoux m'a dit "ouie!" mais je me suis rappellé de toi, j'ai souris à la vie, et j'ai décidé d'acheter des pivoines pour te les montrer.

 
At 10/6/07 10:08, Blogger Gelzy said...

j'ai écrit et chanté une " Marelle en plein ciel" je vous la ferai passer un jour prochain ... merci pour toutes les étapes de la marelle des mots et attrapes ! merci pour la joie.

 
At 10/6/07 16:41, Blogger Gwen Coelho said...

Que ces mots sont justes ! Quelque soit la chute ! Ce poème a même plusieurs sens.

Etre parents c'est aussi savoir les laisser chuter et se relever seul pour que bien plus tard, au vue de chutes différentes ils soient plus fort !

De biens jolis poèmes, je crois avoir déjà eu le bonheur d'en lire chez Nina !

Bon Dimanche

 
At 13/6/07 02:51, Anonymous Anonyme said...

l'histoire ne le dit pas
a t'elle atteint le ciel ?
tout au bout de ses petits pas
dans la case où siège l'autel .....

 

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