Sonnet à la vie
La nuit s’exile au jour qui naît dans les rayons
D’un soleil, d’une pluie, d’une brume confuse
Quand l’oiseau se réveille jouant du mirliton
Dans les ombres mourantes d’évidences diffuses.
Tandis que dans mes yeux sa naissance s'irise
Que piaffe le moineau et vole l'hirondelle,
Ma raison se ranime et se familiarise
Aux pétales velours d'un bouquet de dentelles.
Rallumer mes sourires comme chaque matin,
Inviter tendrement la vie à se couler
Au creux du merveilleux , mordre l'immensité.
Apprivoiser mes doutes, accepter le festin
Dont se nourrit mon âme cambrée vers le bonheur
Et exister encore en semant la douceur.
Bonnes vacances à vous, blog en pause, à bientôt !