mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

mercredi, mai 30, 2007

Une souris verte (2)

La souricette ne s’émut pas de ma surprise et continua d’une voix haut perchée : “"non je ne veux pas devenir escargot.. tu me vois , gluante et traînant sur le ventre, moi au pelage de satin herbe fraîche et vive comme l'éclair..".

Elle en fit presqu'une crise, ses moustaches tremblaient, imperceptiblement parce que plus fines que seulement l'un de mes cheveux, mais je voyais bien que c'était le signe de son désarroi et de son angoisse.
Il fallut bien que je lui promette de ne pas l'abandonner. Pourtant
qu'allais-je en faire ?. Je ne pourrai pas la mettre en cage, elle ne le supporterait pas. Et moi, je ne saurais en aucun cas enfermer un animal !

Mais il y avait Belphégor, le chat de la voisine, qui venait régulièrement quémander dans mon humble demeure, et quelques caresses et l'un ou l'autre talon de gruyère ou de jambon qu'il grignotait bizarrement d'ailleurs. Au fait était-ce un chat ou une chatte ?




Il n'est pas sûr que cette reprise de comptine soit particulièrement destinée aux enfants, qu'importe ! chacun y trouvera ce qu'il voudra bien y trouver.
Bonne suite et à bientôt !

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mardi, mai 29, 2007

Une souris verte

Je chante avec plaisir, et surtout pour le plaisir de mon p’tit loup certaines comptines dont je me plais à imaginer la suite. Extrapolations fantaisistes qui m’amènent à rêver, naïvement, puérilement... situation due sans doute à mon âge avancé ... sans pour autant parler de sénilité ... les esprits chagrins ne me croiront pas bien sûr et mes mots simples ne feront que confirmer leurs suppositions...

L’autre jour en rentrant , je repensais sans arrêt à la souris verte... et mon imagination de courir, de cavaler, de tricoter des pinceaux faute d’avoir un modèle de pull.

Je ne sais plus quand cela s’est vraiment produit, mais...

j'ai attrapé la souris par la queue... cela n'a pas été chose facile, une souris verte qui courait dans l'herbe.

Heureusement la canicule et la sècheresse avaient fait leur oeuvre et, au lieu d'être verte l'herbe était jaune paille, c'est ce qui me l'a fait repérer. Une souris verte vous pensez bien, ça interpelle. Moi qui monte sur une chaise lorsqu'une souris grise surgit dans ma cuisine eh bien là, et j'en suis fière, je n'ai pas eu peur.

Par contre j'ai eu un choc lorsqu'elle a commencé à me parler : "j'suis bien au creux de ta main, j'suis bien, laisse-moi y rester, surtout ne me montre pas à ces messieurs, j'veux pas devenir escargot, j'veux surtout pas qu'on me trempe dans l'huile et dans l'eau, non j'veux pas".
Interloquée déjà de l'entendre parler, je me demandais comment il se faisait qu'elle connaissait la suite de cette comptine...

Cette histoire qui n'a finalement aucun sens mais dont je vous conterai néanmoins la suite, si vous le voulez bien, s'inscrit dans une époque où nous nous amusions, Muse et moi à nous essayer dans ce genre, mais elle, avec beaucoup de talent, de travail et de recherches, a réussi à parler d'une poule sur un mur. J'en suis restée à quelques lignes maladroites, ce qui ne m'empêche pas de vous souhaiter un bon début de semaine, et de vous dire à demain !!

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vendredi, mai 25, 2007

avec un sourire

et mes plus sincères remerciements à vous tous qui êtes venus laisser un message ici ou chez Modile. Aujourd'hui reprise de l'un de mes textes qui me convient bien;)

Je me suis attelée à dresser l’ inventaire
De tous les points connus en belles broderies,
Je vais m’y consacrer et avant de me taire,
Je vous raconterai sans la moindre hâblerie.

La dentelle aux fuseaux, le motif Richelieu,
Le feston de Hambourg, la toile à fils tirés,
Font voyager mes doigts et rendent audacieux
Mes élans de guipures en fils métallisés.

Je ne parlerai pas du filet florentin,
De tous ces nids d’abeilles, entre-deux, calicot,
Le crochet à la fourche, la soie et le satin,
Je m’empiffre de smocks, je fais même du tricot.

J’attends du jour-échelle qu’il m’amène à la nuit,
Et que les points comptés arrêtent le débat,
J’empoigne la chaînette, la tige sans ses fruits,
Mais la chenille-mèche combat à coups de croix.

Je faufile, je couds, je fais du canevas,
Je me fatigue en vain avec ces broderies,
Je ne biaiserai plus, l’aiguille n’a plus de chas,
Je me cantonne ici, et fais tapisserie.


Bon début de long week end, qu'il vous apporte le meilleur

mercredi, mai 23, 2007

En quelques mots

Après une réflexion qui a duré près de 3 mois, je me décide aujourd'hui dans un souci de transparence (l'un de mes défauts peut-être :-) ) de vous inviter à visiter le blog de ma nièce
MODILE

Si je ne l'ai pas fait pour l'instant c'est que je ne supporte pas de m'apitoyer sur mon sort, ni la compassion des autres (que l'on ne m'en veuille pas !). Cependant plusieurs de mes visiteurs se sont doutés que mes absences pouvaient être liées à une situation difficile et je les remercie de m'avoir écrit en privé.

Je souhaite cet intermède seul et unique et je continuerai à rimailler ou a écrire de tout et de rien, moins souvent mais avec un plaisir que je serai heureuse de partager.

Que votre journée soit belle comme elle s'annonce ici. Pour ma part je la passe dans ce parc (ou plutôt dans l'un de ses bâtiments) où j'ai photographié ce bosquet de spirea (tiens un nom qui me fait penser à espoir ;) )

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lundi, mai 21, 2007

Avant d'aborder une semaine bien chargée, je vais tenter de répondre au questionnaire littéraire de

Nina

Les 4 livres de mon enfance

Exercice périlleux car il y en a eu tant et tant et cette enfance est tellement loin . Pourtant, sans trop réfléchir je citerai sans forcément rajouter l'auteur que je n'ai pas toujours en mémoire :

- les 4 filles du Docteur March
- Oliver Twist, David Copperfield entre autres et plus encore de Dickens
- La case de l'oncle Tom
- Le merveilleux voyage de Nils Holgersson de Selma Lagerlof

Les 4 écrivains que je relirai encore et encore :

Je lis difficilement des livres entiers, je grappille et parfois m'éparpille alors
faire un choix et n'en citer que 4 est impossible puisqu'il s'agit de tous les poètes qui peuplent ma bibliothèque et ceux qui viendront encore y habiter.

Il m'arrive également de reprendre en main le très bon volume de Denis Huisman et Marie-Agnès Malfray : les pages les plus célèbres de la philosophie occidentale

D'autres auteurs, entre autres, que j'ai déjà relu et relirai encore
- Milan Kundera
- Stephan Zweig
- John Irving
- Peter Handke

Les 4 écrivains que je ne lirai pas, ou plus

Je n'en sais rien, mais ce que je sais c'est que je ne suis pas arrivée au bout du Da Vinci Code

Les 4 livres que j'emporterai sur une île déserte

Un seul me suffirait, je ne sais pas s'il existe... pour l'instant je me plonge souvent dans une très belle Anthologie de la poésie française, si elle était universelle elle m'accompagnerait

Les quatre derniers mots de mon livre préféré

Mission impossible, je n'ai pas de livre préféré, j'aime tous ceux que je fréquente...
Mais chantent en moi, ce matin, ces quelques vers d'Appolinaire :

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Il a fallu faire un choix, il a été cornélien et je crains fort d'avoir oublié l'essentiel... qu'importe de le faire savoir d'ailleurs. Nous avons chacun en nous ce que nous aimons et nous recevons et donnons chaque jour d'autres bonheurs, d'autres connaissances, et le boucle ne sera bouclée qu'à la fin.

Je laisse à qui le voudra, le plaisir de s'exprimer sur ce sujet.

Que votre semaine soit agréable et à bientôt

jeudi, mai 17, 2007


En contemplant le dessin que vient de m'envoyer
MO que j'ai déjà évoquée ici
il me vient quelques lignes qui n'en sont pas nécessairement une illustration, mais bien plus que cela, une douce sensation...

Bonne fin de semaine à vous qui passerez


Prendre à l'éternité l'instant intemporel
Que l'écho du silence renvoie en madrigal,
S'abreuver à la vie qui encore ensorcelle

Se nourrir de bonheur en ignorant le mal.


Rendre à l’éternité le parfum obsédant

Des vagues dérisoires, quand le chant des cyprès

Accompagne l'espoir d'un soleil enivrant,
Se lover dans le rêve pour contempler l' après.





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lundi, mai 14, 2007

cri écrit, graffiti étrange
de l'étoile qui se tient au nuage
lorsque le crépuscule décapite le jour ...





merci à Melanie(voir son site ici)
de m'avoir permis d'utiliser cette photo.

Bon début de semaine à tous les passants, et merci pour leur fidélité

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jeudi, mai 10, 2007

Sonnez trompettes, battez tambours,
Déployez vos airs endiablés
Du tout premier au dernier jour,
Pour une vie à exister.

Pleine de rondes insensées
Dès les jeunettes farandoles,
Cocagne et délice indomptés
A l'âge des premières idoles.

Et puis des heures frémissantes
Assassinées par des revers,
Des volées basses et fracassantes
Des coups de mots et de tonnerre.

Pourtant la caravane passe,
Toutous, matous alors se taisent,
La géométrie dans l'espace
Met tous les contretemps à l'aise.

Se recomposent les couleurs,
Pour voler encore un frisson,
Des rires-fruits et du bonheur,
Un clair de lune, une moisson...

Battez tambours, sonnez trompettes,
Arrangez-vous avec la loi,
Bernez la mort et vive la fête,
On ne vit jamais qu'une fois.



Bonne fin de semaine à toutes et tous ;)

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samedi, mai 05, 2007

un clin d'oeil




tendre et souriant à deux de mes meilleurs ami(e)s puisque voler est un rêve, le leur, le vôtre peut-être, le mien également !

Mais cette image, dont j'ignore l'auteur, est aussi dédiée à tous les passagers d'ici qui voudront l'apprécier ! Que cette fin de semaine soit agréable et utile à vous qui franchirez la porte de mon blog ;)

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