
En contemplant le dessin que vient de m'envoyer
MO que j'ai déjà évoquée ici
il me vient quelques lignes qui n'en sont pas nécessairement une illustration, mais bien plus que cela, une douce sensation...
Bonne fin de semaine à vous qui passerez
Prendre à l'éternité l'instant intemporel
Que l'écho du silence renvoie en madrigal,
S'abreuver à la vie qui encore ensorcelle
Se nourrir de bonheur en ignorant le mal.
Rendre à l’éternité le parfum obsédant
Des vagues dérisoires, quand le chant des cyprès
Accompagne l'espoir d'un soleil enivrant,
Se lover dans le rêve pour contempler l' après.
Libellés : textes
18 Comments:
magnifique! me touche profondément
superbes, et le texte et le dessin
passe une excellente et heureuse journée big bizoux
se lover dans le rêve...je te souhaite mille douces rêveries...
Le soleil enivrant c'est pour aujourd'hui, Marie!!! Quant au Parfum obsédant des vagues dérisoires, faut attendre l'été et les toutes pitites vaguelettes d'ambre solaire qui viennent lécher les petons, obsessoire mais déridant. 6reno
Ce dessin, et ces lignes ah!
Je crois, c'est ce que je suis en train de vivre en ce moment.
Je saurai dans quelques temps quand je contemplerai l'après.
Agréable week-end.
Le passant qui passe te souhaite également une bonne fin de semaine,. Et le dessin est superbe, j'aime beaucoup...
je pars tu principe que je suis tolérée - pour te dire que j'aime la sagesse, et en même temps le rythme de berceuse grave de tes vers. Bonne journée à toi Marie l et qu'un brin de soleil vienne la caresser
M'asseoir sur la margelle pour écouter tes vers
Bercée de tes paroles au parfum capiteux
Siroter cet espoir trop longtemps en jachère
Pouvoir en récolter les fruits délicieux...
Douce fin de semaine Marie
Sans temps nous touchons l'éternité
Puisse-t-elle un jour nous être donnée !
Mais sur cette terre pour évoluer
Il nous faut un jour derrière nous la laisser !
Sans mélanger rêve et réalité
Heureusement rien ne nous interdit de rêver !
ABC
ce dessin c'est toi, c'est moi, c'est nous, nos cicatrices vives et nos espoirs d'amour et de vie ....
La vraie, celle qui ne tolère pas la tricherie et n'est faite que de l'essentielle lumière nous éclairant de l'intérieur
et aujourd'hui...
l'Amour
le vrai, celui de l'interieur,,,,comme ton poème en est la preuve... par deux.
mo
t'es douée ma belle !
bizzz du w-end
nb: jé conplété mon article
Un texte que j'aime bien : L'homme ne s'en tient jamais au temps présent. L'incapacité de l'homme à vivre au présent, ne tient pas tant à une incapacité de vivre l'instant qu'à une attitude de fuite : l'homme se noie dans le souci du lendemain, dans les projets, pour n'avoir pas à regarder le caractère misérable de son existence.
Nous ne tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé pour l'arrêter comme trop prompt ; si imprudents, que nous errons dans des temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient ; et si vains, que nous songeons à ceux qui en sont plus rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C'est que le présent, d'ordinaire, nous blesse. Nous le cachons à notre vue, parce qu'il nous afflige ; et s'il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l'avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance, pour un temps où nous n'avons aucune assurance d'arriver.
Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons point au présent ; et, nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitables que nous ne le soyons jamais.
Blaise Pascal, Pensées (1670), fragment 172.
et tes mots sont que bonheur
Que ferions- nous sans le monde des rêves?!
Bon dimanche, bisous.
bisous pour une douce nuit...
C'est beau de savoir autant ressentir et transmettre une émotion...
Très bon dimanche
To take with eternity the timeless moment
That the echo of silence returns in madrigal,
To water itself with the life which still bewitches
To nourish happiness by being unaware of the evil.
To return to eternity the obsessing perfume
ridiculous waves, when the song of the cypresses
Accompanies the hope by a enivrant sun,
To coil itself in the dream to contemplate afterwards.
Wow! avec une petite aid de mes amis... (google et translater) j'ai comprendu ces vers. Merci, belle! Un beau dimanche pour toi aussi. Baisers de São Paulo, Brèzil
Dalva.
Moi aussi je suis très sensible à l'image et à tes mots. Merci et à très bientôt.
Merci à vous tous d'être passés et d'avoir laissé une trace. Que la semaine à venir vous soit agréable, je risque de ne pas être très présente, ni ici, ni chez vous, ne m'en veuillez pas si vous ne me rencontrez pas dans votre demeure !!!
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