Autre visite incontourbable et agréable, le
château du Haut-Koenigsbourg

Dominant la plaine d'Alsace à plus de 700 mètres d'altitude, la forteresse du Haut-Kœnigsbourg compte au nombre des joyaux légués par les bâtisseurs médiévaux. Très restauré au début du XXe siècle, il conserve toutefois l'aspect sobre d'un grand château féodal.
Un peu d’histoire, il le mérite et vous aussi, vous pourrez en trouver plus encore en
allant ici 1147 Construction du château par les Hohenstaufen, il permettait de surveiller les routes marchandes de la région (Château des Staufen).
1192 Le château prend le nom de Koenigsbourg.
1453 Le château prend le nom de Haut-Koenigsbourg.
1454 Les frères Hohenstein entrent en conflit avec l'électeur Palatin, Frédéric le Victorieux qui prend le château.
1479 Reconstruit par les comtes de Thiestein pour l'adapter à l'usage de l'artillerie.
1462 Après 3 ans de siège, il est pris et détruit par les armées des villes de Colmar, Strasbourg et Bâle pour mettre fin aux pillages que les seigneurs du lieux effectuaient depuis leur repaire.
1519 Les Thierstein n'ayant pas de descendance, Maximilien Ier prend possession du château.
1633 Pillé par les Suédois durant la guerre de 30 ans.
1899 La ville de Sélestat, alors propriétaire du château en ruine, le donne à Guillaume II, empereur d'Allemagne.
1901 Le château est reconstruit sous sa forme médiévale par Bodo Ebhardt pour Guillaume II.
1919 Le Haut Koenigsbourg revient à la France en 1919 après le traité de Versailles.

Pour la petite histoire, plusieurs scènes du film
la Grande Illusion y ont été tournées.
Ne pas repartir sans avoir plongé un instant ses regards vers la plaine... les routes paraissent lointaines, les villages tout petits et, juste en face , de l’autre côté du Rhin, la chaîne de la Forêt Noire.

Pour vous ce petit air de vacances avec mes voeux d’une journée agréable, ensoleillée et douce...
Pour moi un bain de foule, rapide certes mais nécessaire, la grande braderie annuelle me permettra de faire les derniers achats avant mon départ pour un autre horizon... le sud, dimanche !