Je suis toujours émerveillée et surprise de découvrir tant et tant de blogs en allant de droite à gauche par le centre et le biais de pseudos, grâce à des commentaires notamment. Ma culture bloguesque (oups je ne sais pas si ça se dit, mais tant pis !) est toute, toute petite et il y a beaucoup, beaucoup à faire... et j'ai tout mon temps bien sûr (écrit-elle avec un sourire aux lèvres !)

J'ai notamment apprécié ce soir un blog culinaire (caroline je crois) dans lequel j'ai découvert un croque-madame aux oeufs de caille ... miam, alléchante et originale cette recette. Ceci dit, et en matière de recettes, j'en ai une personnelle pour le baeckaofa...



là c'est avant la cuisson, et dans l'assiette c'est pas mal non plus !

Mauvaise manipulation dans mon tableau de bord et voilà que j'ai cliqué sur "activer la modération" et bien sûr plus de commentaires... Je m'en suis rendue compte ce matin en cherchant à savoir pourquoi ardvisura n'a pas pu m'en laisser... tout est rentré dans l'ordre... d'ailleurs je ne sais même pas comment il faut s'y prendre pour modérer un commentaire, alors pas de modération... a Dieu va !!!

avant de partir (bis) une photo de ma maison, pour qui le comprendra !!!

avant de partir pour mon dernier tour de garde de ce mois de janvier, trois petites phrases pour sourire :

- "Pourquoi Daniel ne fiche-t-il rien aujourd'hui ?
- Il remplace le chef."


"Durand, cela fait la quatrième fois que vous arrivez en retard cette semaine. Que dois-je en conclure ?
- Que nous sommes jeudi, Chef"


"Deux chefs d'entreprise discutent:
- Comment fais-tu pour que tes employés arrivent toujours à l'heure au
boulot ?
- C'est très simple: 30 employés et seulement 20 places de parking ..."

merci Nany pour ce moment sympa ! et à bientôt à ceux qui passent...

Tatouage

un texte court qui ne date pas d'aujourd'hui, mais qui ....


S'il fallait que d'autres mains
Inconscientes de tes caresses
Dussent alanguir l'airain
De mon corps, de ma tendresse...

S'il arrivait que d'autres yeux
Attirés par mes prunelles,
Qu'ils soient noisette, verts ou bleus,
Puissent me découvrir belle...

S'il advenait qu'une autre bouche
Insolemment quémandeuse
Cherche, me trouve, me touche,
Et qu'enfin je sois heureuse...

Je ferai tatouer un océan sur ma vertu.

une photo qui me vient de ma mère. Au dos : Triel 1922, je ne sais pas qui sont les personnes qui y apparaissent, mais il doit s'agir d'une famille qui habitait Châtou chez laquelle maman a été, à l'âge de 17 ans "bonne à tout faire" hé oui ! partie de son Alsace natale très jeune pour "servir" la bourgeoisie de l'époque, il semblerait qu'ils aient été joailliers... L'esclavage était déjà aboli, mais ce qu'elle me racontait de là-bas n'en était pas loin, et Dieu sait qu'elle n'était pas personne à exagérer... 22 ans qu'elle est décédée la brave femme et je pense encore à elle tous les jours !

et par exemple l'Autriche et Vienne, j'y ai humé un air de 3ème homme !

Voyages...

j'ai beaucoup voyagé il y a encore peu de temps, nostalgie et réminiscence ...


Mes voyages en douce... et douce compagnie

Le bois de mes volets a une découpe étrange,
L'aube naissante y plante ses fragiles rayons.
Morphée encore présent me tient par les phalanges.
Nous reposons repus par notre amphitryon.

Si le soleil veut bien entrer par cette découpe
Il veloute mon mur de dessins peu communs,
Avion, p'tit train, camion et même des chaloupes,
Et nous voilà partis vers des pays lointains.

Nous voyageons tous deux, sans malle ni bagage,
De ces neiges tranquilles aux plaines écarlates,
Du Kilimandjaro ridé de blancs nuages,
Aux océans immenses infestés de pirates.

Les vents échevelés de la Terre Adélie
Nous propulsent sans peine vers d'autres paysages,
Où d'oranges orages en belle Andalousie
Eclairent notre route vers l'ancienne Carthage.

Et c'est sans tintamarre que nous atterrissons
Sur la lagune verte que je connais déjà,
Sérénissime je t'aime, sans rime ni raison,
C'est là que j'ai connu le beau Casanova.

Et chaque aurore chante un air que j'aime bien
Pour peu que le soleil pénètre dans la fente
De mon volet en bois, mystérieux gardien
De mes voyages en douce...ô douce en est l'attente.

pour souhaiter une bonne soirée, une bonne nuit aussi aux passants d'ici, une petite histoire dont je ne connais pas l'auteur, mais que je trouve mignonne ...

Instit' en maternelle ... un beau métier !

As-tu entendu parler de l' histoire de cette instit en maternelle ?
Un des gamins lui demande de l'aide pour mettre ses bottes en caoutchouc
et, en effet, elles sont vraiment très difficiles à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, poussé, tiré dans tous les sens, les bottes sont
chaussées et le gamin dit alors: "Elles sont à l'envers maîtresse".
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet,
les bottes sont à l'envers.
Bref..., nouvelle galère pour les enlever, mais elle réussit à garder son
calme jusqu'à ce que les bottes soient re-chaussées, aux bons pieds.
Et là le gamin dit: "C'est pas mes bottes !".
A ce moment, l'instit fait un gros effort pour ne pas lui mettre une
baffe, se calme et demande pourquoi il ne l'a pas dit avant.
"Bon, allez, on les enlève" dit-elle, puis elle se remet au boulot.
Une fois les bottes ôtées, le gamin poursuit : "C'est pas mes bottes, c'est
celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre !".
Là, l'instit retient ses larmes et entreprend de lui re- re- mettre ses
bottes.
Pour finir, elle le met debout, lui enfile son manteau , son écharpe et
demande : "Où sont tes gants?".
"Je les ai mis dans mes bottes."

le restaurant Pfeffel sert un "boeuf gros sel" sublime... je ne parle pas de choucroute, je n'en ai jamais mangé là-bas, je préfère la faire moi-même, mais seulement si j'ai des invités, une choucroute non seulement se mange à plusieurs, mais se mijote en grosse quantité, elle est tellement meilleure réchauffée !

spécialement

pour ardvisura et ceux que ça peut intéresser, des maisons de chez moi, à colombages et aussi très colorées (merci à Phil)

Quelle est grise cette journée, mais que les thuyas de ma cour sont beaux même s'ils ploient sous la neige ou justement parce que ... J'en ai eu la surprise ce matin et ce n'est pas la petite station météo que je viens d'installer juste à côté qui m'a prévenue, encore qu'elle aurait pu le faire (je suis émerveillée de voir que ça marche et toujours aussi étonnée de voir ce que l'on peut faire sur le net!)...
Alors que j'avais prévu une longue marche, je suis restée cloîtrée chez moi... trop de risques de chute, et c'est pas le moment hi hi hi ! y a d'autres priorités ; et puis la neige en ville ce n'est que gadoue et ennuis, il la faut en montagne et là elle te requinque son homme, sa femme aussi...
Ma cour est agréable, surtout en été !

pour te rassurer Muse, un texte court, plus primesautier...


Dans un simple rai de lumière,
Je glane, entre quatre solives,
Evasive,
La matière
Qui se prend à son propre appât,
Non pas comme un fétiche indu,
Inconnu...
Un gala !
Un vrai festin d’étreintes bleues,
Volutes au creux de l’ombre grasse,
Trop voraces,
Vaniteux
Rêves qui rêvent sans souci,
Sans orgueil et sans lasssitude,
Plénitude
De la vie...


avec un clin d'oeil, ou plutôt un regard bleu, à défaut d'étreintes, sourires à la vie !

encore un jour nouveau

et un soleil qui se lève. Gilles m'a ramenée hier soir. Parti tôt ce matin vers La Bresse superbe domaine skiable, il revient tout à l'heure ! Il fait un temps superbe mais un froid qui glace jusqu'à la moelle... encore un jour nouveau et un soleil qui se lève !

un dimanche gris et pluvieux, il sera néanmoins ensoleillé dans mon coeur puisque je pars tout à l'heure rejoindre mes deux plus jeunes p'tits loups (Isaac et Harold)...et leurs parents bien sûr ! une joie toujours renouvelée... de retour lundi soir !

un texte pour mes petits-fils


Quinze pas dans un sens et dix de plus dans l'autre,
J'arpente tous les jours ce jardin des délices
Où nichent les oiseaux, où l'escargot se vautre,
Et où la souris verte exerce ses malices.

J'y rencontre souvent un mulot en goguette
Qui vient faire sa cour à une araignée rose,
Et madame la taupe en chaussant ses lunettes,
Observe le manège avec un air tout chose.

Ignace capitain', de l'armée des fourmis,
A cousu ses galons sur le bout de sa patte,
"Colonne vers l'avant, demi-tour et demi,
A l'assaut les soldats, vers ces noyaux de dattes"

Parfois la coccinelle y vient faire une pause
Pour tailler la bavette avec un papillon,
Une mouche étourdie s'en mêle et puis s'impose,
Jusqu'à l'affrontement réglé par un grillon.

Et puis je recommence, des p'tits loups à la main
A explorer les herbes, écouter tous les bruits,
Inventant les histoires absentes des bouquins,
Leur apprenant les mots à faire aimer la vie.

et pourquoi ne pas continuer avec les garçons ? tant qu'à faire hi hi hi !! un quatrième petit-fils l'été dernier, un quatrième p'tit loup comme j'aime à les nommer.

Deux petits-fils que m'a donné Aline ma grande, je pensais qu'AP allait avoir une fille , mais... est né un magnifique p'tit loup

3 ans 1/2 après Oscar, Max... (un air de superman, aurait-il emprunté le tee-shirt d'Ulysses ?)

et... un faire-part de naissance qui vaut mieux qu'un long discours !
le bonheur encore... mon premier petit-fils !

1971, le garçon tant espéré, Gilles le charmeur, le solitaire, et toujours autant de bonheur ...

1970, Anne-Pascale, moins chevelue et moins râleuse, une autre fille, un autre bonheur

1965, l'année où Christophe chantait "Aline", elle est née chevelue et râleuse... une joie intense, un bonheur sans pareil, mais l'écrire ici n'a pas d'importance, toutes les mamans connaissent !!

Parler aussi et surtout de mes enfants, de mes 4 petits-fils et, en introduction, un texte qui leur est destiné


C’était l’aube du monde
D’un monde qui n’était qu’à moi...
La moelleuse musique
Au fond de ma mémoire
Joue encore à la ronde,
Sur la gamme de mes émois,
Des ariettes magiques,
C’était vous, et vous étiez trois...
Tout étonnée de mon pouvoir,
D’avoir su,
D’avoir pu
Vous avoir...


... Et ces aurores conquérantes
Vous les avez connues un jour,
L’âme en remous,
Dans un corps qui enfante
... Et vous avez refait ce monde
Qui n’était plus qu’à vous,
Pour continuer la ronde
Et me donner encore
De nouvelles amours.

Nono Révolte ?

J'ai "piqué" la photo Marie-Odile fillette, je la trouve tellement belle ! et la toute petite est devenue au jour d'aujourd'hui Nono Révolte, comme je la comprends !

lorsque môhma,dans son blog (voir Nono), parle de son papa , je ne peux me taire puisqu'il est mon frère... le grand, l'aîné, le très jeune patriarche de mon adolescence, celui qui m'initia à la musique, tant le jazz que le classique, même Larry Adler ou Félix Leclerc, à la littérature... qui me faisait lire des auteurs allemands dans le texte (je n'ai jamais oublié Hans Carrossa ou Heine ou encore et surtout Wilhelm Busch! et ça ne date pas d'aujourd'hui).
Un beau ténébreux qui nous a quittés en 1996, année au cours de laquelle a commencé mon voyage au pays du crabe...

un clin d'oeil particulier aujourd'hui à ma nièce Marie-odile,(môhma pour son blog) elle comprendra pourquoi et surtout allez - y, il est en lien (Nono) il est superbe. Un jour elle m'a fait cadeau de l'un de ses dessins... c'est une artiste Nono, une vraie de vraie. Depuis quelque temps ce dessin prend les proportions que nous connaissons intimement elle et moi, et qui donc parlera de prémonition ?

et parfois un peu de

SPLEEN


Les pétales du pavot
Se sont envolés.
Ils n'estampillent
Plus que l'asphalte.
Ma route est dépoudrée
Mais reste l'écho
De mes rires écarlates.
Le volubilis s'est tu...
La capucine ne mène plus sa ronde...
Bientôt, aux crépuscules apaisés
L'immortelle aussi périra...

lorsque...

l'incertitude d'une époque de ma vie


Féroce incertitude,
Tu aiguises ton sourire
A la lisière de mes tourments.
Amour ? Non pas ! ou si peu !
Petits désirs, petites fièvres,
Besoin momentané de chair nue,
De goutelettes roses de chaleur ?
Corps concaves, coeurs complexes.
En vagues épaisses, comme un essaim,
L'espace nous happe.
Tu es là, au bord de mon regard...
La lueur volage de l'aube
Où le calme se désagrège,
Donne à la lune déjà blème
Un air de tendresse qui se pose.
Douce incertitude...

Patience, impatience ?

la patience, un mot que j'aime et pourtant je suis une impatiente notoire, mes textes reprennent souvent ce terme, tel celui là


Vêtue d’un peu d’été et bronzée de paresse
J’aborde lentement le sablier du temps,
Je m’appelle Patience à l’orée des promesses,
Et valse l’inconscience ornée de blancs rubans.

Je voudrais m’enrichir et magnifier l’espace,
Pour frôler de mes doigts la lune ou le soleil,
Claironner à tous vents que c’est par contumace
Qu’il faudra me juger à nulle autre pareille.

Peu m’importe le soir et le poids du passé,
Je m’endors apaisée et gorgée de lumière,
Chères incertitudes, obscures vérités,
Passez votre chemin car demain n’est plus hier.

Je m’appelle Patience et suis persévérante,
Mes zones de couleur apprennent le futur,
J’aborde doucement un avenir qui chante,
Peu m’importe le soir, j’accepte l’aventure.

au siècle dernier

le folklore était bien plus vivant qu'il ne l'est encore aujourd'hui... pour preuve cette photo ... tante Joséphine et le groupe qu'elle fréquentait aux environs de Strasbourg. C'est elle, la belle brune debout au milieu, la coiffe légèrement de travers, mais à voir son sourire mutin ce n'est pas étonnant hi hi !!! Elle était l'aînée de maman et devait avoir une vingtaine d'années à ce moment là.

Pour commencer 2006

et souhaiter une merveilleuse année à tous les passants d'ici, simplement une photo hivernale de la Fecht (affluent de l'Ill... un affluent du Rhin) du côté de Stosswihr, prise par ma Muse lorsqu'elle était de passage en Alsace. Merci frangine pour toutes ces photos que tu m'as laissées déjà.