Je n'ai jamais connu mes grands-parents, ni maternels, ni paternels,je ne sais rien d'eux, rien du tout ! Seules deux photos me font rappeler combien il m'eût été important que mes parents me parlent d'eux.
Si cela n'a pas été le cas c'est peut-être de ma faute puisque je ne me souviens pas vraiment avoir abordé le sujet, ou encore est-ce parce que tous les deux sont partis très jeunes de leur maison, d'une part pour s'engager comme apprenti-mécanicien dans la marine (le navire-école "Jeanne d'Arc), d'autre part comme beaucoup de jeunes provinciales pour aller "servir" la bourgeoisie parisienne.

J'ai parlé de leur rencontre dans ce billet


De ma grand-mère paternelle je n'ai que cette photo, bébé que je suis dans les bras de ma maman



Mes grands-parents maternels (également la seule photo ) entourent maman en communiante, elle-même entourée de ses soeurs jumelles.




Connaître ses racines est une bien belle chose, j'en ai été frustrée et souhaite que mes 4 p'tits loups ne le soient pas !

Passez une bonne semaine et à bientôt !

A banc donné

j'ai une grande tendresse pour les bancs, bancs de bois , bancs de pierre , bancs rotin, bancs métal (pas vraiment mais c'est un banc ) et pour remuscler mes neurones, j'écris des bêtises avec ma main droite snobée par ma main gauche, la paresseuse .
Ecrire n'importe quoi et ne pas en avoir honte, c'est grave mais ce soir ça m'est égal ! Qu'en pensez-vous docteur ?

- les bancs bout, les derniers d'une longue file comme je les ai vus dans un square à Bruxelles !



- les bancs bains, pratiques pour bébés et surtout pour le dos des mamans
- les bancs dits Bandera , en salles obscures notamment
- les bancs de riz, qu'on trouve bizarrement non pas en Asie mais en Espagne
- les bancs lieux , qui fleurissent un peu partout autour des grandes villes
- les bancs de rôle, mis en place à l'occasion de manifestations
- les bancs quais, que l'on trouve évidemment dans les gares
- les bancs quête, dois-je préciser que chaque église en a plusieurs rangées
- les bancs Jo, indispensables pour certains concerts
- les bancs doux lierre, plus verts que vert,panachés parfois, petits, tout petits - ils sont conçus pour un transport facile
- les bancs d'âge, souvent en pierre - privilège de longévité malgré tous les bobos encaissés
- les bancs cales, pour accueillir celles et ceux qui n'en peuvent plus
- les bancs Caire , très rares, je n'en ai croisés que là-bas, alors que je suis souvent allée en Suisse et n'en ai jamais rencontrés
- les bancs d'eau surprenants refuges pour les poissons borgnes,
- les bancs Co installés par la Française des Jeux , à l'entrée de leurs antres, va savoir pourquoi

mais celui que je préfère, à bancs donnés est

- le banc d'Anna que je ne quitterai plus jamais, douillette parure, oh oui !



Vous allez bien m'en trouver d'autres encore, pas vrai ?
Mais surtout n'allez pas passer votre mercredi, que je vous souhaite beau, à réfléchir à mes fadaises, merci pour votre indulgence :))

C'était l'été dernier, je l'ai relu, et si aujourd'hui j'en parle ce n'est ni pour vous le résumer, ni pour vous en proposer un extrait, je suis nulle dans ce domaine (comme dans tant d'autres d'ailleurs, si si si vraiment) !
Ce que je crois savoir faire par contre (prétentieuse, va !!!) c'est aimer dans le sens le plus large du terme, autant d'amour que d'amitié, autant les mots qu'un bon repas (encore que, actuellement il faut vraiment me pousser), autant les arbres que le ciel et ses nuages, autant un sourire que des larmes qui m'émeuvent, et bien d'autres choses, tant d'autres choses.

(cliquez sur la photo pour l'agrandir)


Et si aujourd'hui, (va savoir pourquoi !) j'ai pensé à ce livre, c'est que je me plais à imaginer que rire est sain, permet de vivre... et que l'oubli est tout aussi sain, tout dépend évidemment de ce qu'il concerne.

Petit propos de fin de dimanche, décidément et définitivement voilà un jour que je n' aime guère !

Je souhaite que le vôtre ait été très beau, très doux et que vous alliez bien !

à écouter passer le jour,
à apprécier vos traces
qu'en visiteurs fidèles
laissez dans mon espace,

à chalouper quelques chimères
pour essayer de les écrire,
à voiler mon émoi
pour échapper aux soupirs,

à m'enivrer de gestes lents
et de mots murmurés,
à diluer le futur
dans des tonnes de "si",
à psalmodier des "oui"

arrive l'instant où il reste à m'endormir aux confins de ces heures qui libèrent, dérisoires mais salvatrices, puis revient la faim d'ailleurs, la soif d'autres moments. Il reste le bonheur de vous savoir là dans mon Asile, je tiens bon le fil ! et vous dis mille mercis, mes doigts gourds et hésitants sont quelque peu lâches pour entreprendre chaque jour mon escapade vers chez vous, ou, si je le fais, je vous lis mais ne laisse pas toujours une trace !

A force de me répéter "demain est un autre jour" , il arrivera bien !

Sourires à vous qui me lisez et surtout portez-vous bien :)

dessin de Hansi

petits jeux de maux et auto-dérision

doux leurres des antalgiques



à quand la mort fine ?



Ne m'en veuillez point, je ne m'apitoie pas sur ma "carcasse" il est des jours ainsi... et tant qu'il en est, tout va à peu près bien :)

Sourire à vous qui passez !

Sonnet à la vie

Je ne suis guère vaillante actuellement mais je m'en voudrais de perdre le contact ici, alors une petite reprise pour commencer 2008 et y croire très fort.
Merci à vous passants fidèles qui laissez une trace ou non, j'espère ardemment que mes prochains textes seront d'une nouvelle inspiration, allez ! allez il le faut !
Vos encouragements me sont précieux, merci encore ...

La nuit s’exile au jour qui naît dans les rayons
D’un soleil, d’une pluie, d’une brume confuse
Et l’oiseau se réveille jouant du mirliton
Dans les ombres mourantes d’évidences diffuses.

Tandis que dans mes yeux sa naissance s'irise
Que piaffe le moineau et vole l'hirondelle,
Ma raison se ranime et se familiarise
Aux pétales velours d'un bouquet de dentelles.

Rallumer mes sourires comme chaque matin,
Inviter tendrement la vie à se couler
Au creux du merveilleux , mordre l'immensité.

Apprivoiser mes doutes, accepter le festin
Dont se nourrit mon âme cambrée vers le bonheur
Et exister encore en semant la douceur.



ce cygne n'a eu ni froid ni sentiment de solitude le soir de Noël lorsque nous l'avons photographié une fois toi, une fois moi... il semblait si serein et si digne, une vision que je n'oublierai pas :)

Rien de plus à écrire en ce premier jour de 2008
que des souhaits de bonheur, de joie et de bonne santé
à tous les passants d'ici et à ceux qui leur sont chers et, qui je l'espère, ne m'en voudront pas de limiter mon escapade bloguesque à cet asile qui a eu deux ans fin décembre.
Je délègue à mes deux plus petits loups le plaisir de vous transmettre mes voeux les plus sincères et les plus chaleureux.
Surtout et pour vous tous, portez-vous bien !!!
A bientôt chez vous, je l'espère.

Très amicalement