mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

samedi, janvier 06, 2007

le temps encore !



Pourquoi a-t-il fallu qu’il pleuve ce jour là ?
Un temps de chien,
Un temps de rien !
Dans la rue, pas un chat,
Et moi, délavée
A force d’être trempée,
transparente,
Inconsistante.
Il ne me verra pas,
et pourtant je suis là,
Sur ce banc,
Et je l’attends.
Depuis le temps
Que je l’espère,
Après tant de temps morts,
De temps mous, de temps flous,
De t’endors,
Sans valse à trois temps,
De temps qui se patine,
Dans le ballon des crinolines.
Bientôt,
Je n’aurai plus le temps
Et pourtant
J'eus aimé un temps béni
Au parfum d’infini.

Et je suis là, sur ce banc, limpide, liquide,
A attendre le temps des cerises,
Des surprises...
Mais le temps est morose
Et je n’aurai pas la rose
Que j’attends depuis trop de temps.




Belle et douce journée à toutes et tous et que le beau temps soit avec vous !

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25 Comments:

At 6/1/07 06:55, Anonymous Anonyme said...

serait-ce le joli banc anglais???ne rein attendre ne rein espérer , là est la recette pour ne pas être déçu..j'y crois mais je ne l'applique pas, je suis une naïve utopiste... merci pour ce très ebau poème à monn réveil, il me fait du bien

 
At 6/1/07 06:56, Anonymous Anonyme said...

il faut lire ne rien attendre ne rien espérer (le rein c'était hier chez l'urologue )

 
At 6/1/07 07:24, Blogger micheline said...

c'est quand on n'attend plus rien qu'il peut se passer quelque chose .
mais le dire c'est déjà attendre et même tendre la main ô contradiction de nos sentiments les plus sincères .
"on espère encore alors qu'on désespère" je ne sais plus de qui est cette citation.

 
At 6/1/07 08:41, Blogger Muse said...

tiens moi j'ai pensé à ce soir j'attends Madeleine de Brel...écrits plus poétique

 
At 6/1/07 08:43, Blogger Holly Golightly said...

J'aime beaucoup les bancs. Cela me rappelle ceux, new yorkais, de Central Park...
Je pense bien à toi, Marie, en ce samedi matin. Bisous doux.

 
At 6/1/07 09:12, Anonymous Anonyme said...

si,chez moi t'auras la rose que t'attends depuis si longtemps ....

 
At 6/1/07 09:28, Blogger Julie said...

Amicale pensée pour toi, Marie.
Mais ne devons-nous pas penser aux bancs, justement: eux qui attendent en permanence et par tous les temps, ont droit à leurs chansons mais ne peuvent les fredonner, ne voient pas le meilleur de nous mais le plus fondemental... ces bancs qui ne sont pas de bois... ni de rose?
Et quelque part ils ont ce parfum d'infini, symboles de persistance et de patience, d'endurance et de confiance. Apprenons des bancs publics la sagesse, mais pas la résignation bien sûr! ;o)

 
At 6/1/07 09:30, Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk said...

encore une de tes merveilles qui me touche tant et me font entrer dedans et me sentir à ta place, à la place de toutes et tous qui attendent - en beau ou mauvais temps, sur un banc ou ailleurs, quelle poète que tu fais!

parlant de tous, nous les autres

non, je ne trouve pas, muse que Brel, écrivait plus poétique, juste différent, Madeleine a de l'humour, celle ci de nostalgie, chacun différente

 
At 6/1/07 09:41, Anonymous Anonyme said...

Ma chère Marie,
D'abord tous mes voeux de bonheurs pour cette nouvelle année !!!!!
Ah ! j'adore ton poème ! avec des références de chansons ! j'aime ce banc !
J'aurai presque pu l'écrire... Avec bcp moins de talent.
Beau week-end !
Je t'embrasse,
OLIVIER

 
At 6/1/07 10:41, Blogger Siréneau said...

Vive les bancs ! Depuis un banc de sable, reçois donc la rose des vents venue des pays où il pleut pas

 
At 6/1/07 15:20, Anonymous Anonyme said...

Bonjour Marie. Je suis un peu à la bourre (sorry!)
je passerai demain et plus longuement lundi. promis, juré, craché (ptoui!!!!)
je t'embrasse douce Amie de la ligne bleue des vosges.

 
At 6/1/07 19:05, Anonymous Anonyme said...

La journée est passée mais je viens te faire un petit coucou. Un petit poème comme je les aime. A demain.

 
At 6/1/07 19:31, Blogger marie.l said...

- nanou : oui c'est bien de ce banc là dont j'ai fait usage ;-)
- micheline : ce texte ne date pas d'aujourd'hui, il n'est plus d'actualité en ce qui me concerne, mais la fiction permet d'écrire en toute liberté, n'est-il pas ?
- muse : tu sais bien que je n'attends plus personne et surtout pas Madeleine, de plus je n'ai aucune prétention poétique ça aussi tu le sais bien ;-)
- holly, le banc est londonien, une autre direction mais qui, je l'imagine te plaît aussi... J'avais avec moi ce matin ce morceau de coeur que tu connais, merci à toi
- lumi : horticulteur ? ;-)
- julie : j'aime beaucoup ta sagesse et surtout ton humour bien assis hi hi hi !!!!
-julie70 : tu me fais rougir de confusion ! merci de ta visite qui me fait toujours très plaisir.
- olivier : ne parle pas de mon talent, tu en as à revendre, tu me feras un jour un acrostiche si tu veux bien !
- siréneau : le sable est doux, et la rose y verra le jour, merci à toi !
- vincent : merci d'avoir pris néanmoins le temps de passer dans mon asile
- mamounette : coucou à toi aussi et à demain, oui oui !

 
At 6/1/07 19:49, Anonymous Anonyme said...

Je n'aime pas te voir triste, Marie, ni trempée. Je peux venir avec une seviette? Sècher tes larmes et tes cheveux d'or?
Je t'embrasse très doux, mon amie.

 
At 6/1/07 19:58, Blogger marie.l said...

ooohhhh simplette que tu es gentille, mais comme je le disais plus haut, ce texte est une fiction et ne date pas d'aujourd'hui, ma seule raison, aujourd'hui d'avoir été triste tu la connais ! oui oui tu viens quand tu veux ;-)

 
At 6/1/07 21:16, Blogger Julie said...

Si tout va bien maintenant, alors...
vive le banc, vive le banc, vive le banc d'hiver!
Ahem.

 
At 6/1/07 21:32, Blogger marie.l said...

oh Julie je chante avec toi et merci de me faire rire ...

 
At 6/1/07 22:54, Blogger sborja1 said...

ma chère Marie, n'ayant plus le temps de bloguer le matin, je reçois tes voeux de bonne journée le soir, et ce beau poème me réconfortera donc avant d'aller au lit.
Bonne année et gros bisous
Simonne

 
At 6/1/07 23:13, Anonymous Anonyme said...

Je passe un peu tard, Mariel j' ai dû attendre que la pluie cesse ! bonne nuit.

 
At 6/1/07 23:25, Blogger Brigetoun said...

me sens très proche (par le passé) de la délavée - très chouette (tu permets ?) ton texte

 
At 6/1/07 23:36, Blogger marie.l said...

- chère simonne, contente, très contente de te lire encore ce soir, à l'instant même où je vais également rejoindre les bras de Morphée
- chère brig, je vois que tu es revenue de ton voyage et te remercie d'être encore venue me rendre visite.

 
At 6/1/07 23:37, Blogger marie.l said...

oups ! gérard la pluie m'a brouillé les yeux, bien sûr que je te salue nocturnement également !

 
At 6/1/07 23:38, Anonymous Anonyme said...

J'ai fait une virée en montagne avec mes amis, dans la neige aujourd'hui. Il a heureusement fait bon temps !

 
At 6/1/07 23:41, Blogger marie.l said...

coucou Lancelot, merci d'être passé me voir après cette neige qui n'a pas encore atteint ma plaine, mais qui encapuchonne joliment la cîme de nos Vosges !

 
At 7/1/07 12:08, Anonymous Anonyme said...

Marie,


Je reviens en délire d’écriture lire tes poèmes en prose de vers surfant sur l’onde de l’imagination en attende d’un temps... du temps perdu .

J’aime ce texte

Bises Marie et merci pour tes mots

 

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