mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

lundi, octobre 02, 2006

Tristesse

Ce texte n'est qu'une fiction composée lors d'un ancien atelier d'écriture ayant comme sujet une photo ressemblant à celle ci-dessous. Pourtant cette tristesse là existe... si je ne l'ai pas rencontrée j'en ai entendu parlé.




Je t’écoute penser
La triste nostalgie
Des brouillards lents et creux
Que des démons ravis
Projettent dans tes yeux.
Les lianes qui s’enroulent
Aux branches de ton coeur
Etouffent ta jeunesse
Etranglent tes bonheurs,
Toi mon amie, ma soeur,
Retrouve enfin la paix ,
Que ta douleur se meure...

Ton âme a conservé
Vive la cicatrice
Et pleure, inconsolée
A l’heure annonciatrice
D’une nouvelle année
Qui aurait dû fêter
Les huit ans de ton fils.
Je partage ton deuil
Et je t'y accompagne,
Que ma grande affection
T’aide à gravir la montagne,
A en franchir le seuil.




Bonne journée à tous les passants

21 Comments:

At 2/10/06 05:03, Blogger Brigetoun said...

et merci pour la colombe et la fraternité avec l'inconnue

 
At 2/10/06 06:35, Anonymous Anonyme said...

C'est émouvant.
Pensée pour la personne qui porte ce lourd chagrin.

 
At 2/10/06 06:40, Blogger tanette said...

Malheureusement elles sont nombreuses à supporter une telle peine.

 
At 2/10/06 08:38, Blogger Wictoriane said...

C'est très beau, chaud, pur...

 
At 2/10/06 09:09, Blogger Muse said...

mieux vaut ne jamais la connaître...Bon début de semaine Marie

 
At 2/10/06 09:29, Anonymous Anonyme said...

En principe je n'aime pas trop la fiction, mais là c'est de l' affection.

 
At 2/10/06 09:59, Anonymous Anonyme said...

La plus grande des souffrances, parait-il, pour le moins, celle que l'on n'oublie jamais, un vide que nul ne peut combler, une fissure sur laquelle, malgré tout, batir ... un très joli texte, comme toujours, et je suis très touchée...

 
At 2/10/06 10:29, Anonymous Anonyme said...

froid dans le dos, souvenir de ma mère pleurant mon frère...

bises frissonnantes

 
At 2/10/06 13:08, Anonymous Anonyme said...

émouvant certes,il est à relever tout de même que c 'est fou comme le malheur est porteur...ce qui n 'enlève en rien à la beauté de ce texte of course

" ...Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur..."

http://fr.lyrics-copy.com/jean-jacques-goldman/puisque-tu-pars.htm

partageons d'avantage nos bonheurs,nous seron beaucoup + crédibles les uns envers les autres....

 
At 2/10/06 13:57, Anonymous Anonyme said...

Tant que nous avons la colombe ...

 
At 2/10/06 14:04, Blogger marie.l said...

il n'est pas question de faire pleurer dans les chaumières bien sûr, un simple exercice de style et un partage du moins bon, après de meilleurs moments qui reviendront encore, c'est la vie de tous les jours...

merci à tous ceux qui sont passés, à ceux qui passeront encore en laissant une trace, à ceux aussi qui, lecteurs passifs auront néanmoins pris le temps de s'attarder ici...

 
At 2/10/06 15:02, Anonymous Anonyme said...

Très beau texte et la photo l'accompagne merveilleusement bien...
Cordialement

 
At 2/10/06 15:11, Anonymous Anonyme said...

Beau et triste, réaliste.
La clombe de la paix, un magnifique symbole ! que beaucoup ont oublié...
Belle journée !
Je t'embrasse ma chère Mariel,
OLIVIER

 
At 2/10/06 15:28, Anonymous Anonyme said...

Et la colombe s’envola porter par la brise du vent du nord, en dessinant dans le ciel des cercles en forme de cœur poèmes.
Bises et merci pour tes mots chez moi

 
At 2/10/06 15:33, Blogger Holly Golightly said...

Merci pour ce beau texte, Marie.
Etant donné que je suis un peu triste aujourd'hui, je le prends comme une consolation.
Bisous.

 
At 2/10/06 17:21, Anonymous Anonyme said...

Mon exutoire…

Un tesson de bouteille
A brutalisé mon réveil
De mon corps s’est échappé toute ma raison
De mon cœur s’est envolé toute ma passion.
Combien de temps à espérer la cicatrice
Pour ne plus combattre un tel supplice
Se voir devenir comme je ne le veux pas
Se savoir être comme ça, faire les cent pas
A chercher cet univers qui n’existe plus
Espérer être bercé par tout ce que j’ai lu
Sortir de ce rêve qui ne mènera à rien
Affronter tout et toujours pour le bien.
Je ne croyais pas vivre un tel tracas
Et au fil du vent je me suis enfermé là.
Maintenant je parle aux nuages
Eux me voient comme un sage
Maintenant je dois vivre pour ma vie
Je dois avancer sans plus aucun avis
Je vais devoir cesser d’inventer l’amour
Je vais pourquoi pas le vivre chaque jour.

Ark…

Ces textes, sont des tremplens qui aboutissent au bonheur...

 
At 2/10/06 17:25, Anonymous Anonyme said...

''pourtant le E est loin du I''
(tremplins !!!)

 
At 2/10/06 19:14, Blogger micheline said...

quand la douleur est vraie elle ne pleure pas que dans les chaumières..

 
At 2/10/06 23:25, Anonymous Anonyme said...

Après l'insomnie, la tristesse. Tu te trouves vraiment dans une période mélancolique où s'entremêlent des sentiments d'impuissance et d'amertume qui par contre te donnent une source d'inspiration poétique inouïe.

 
At 2/10/06 23:42, Blogger Ovale said...

.. avec vous, on ne sait pas, on ne sait plus.
vous avez dit fiction, aussitôt on oublie et pleure cette soeur
ce n'est pas bien Mariel
ne recommencez plus

 
At 4/10/06 05:04, Anonymous Anonyme said...

Je retrouve bien ton humanité.
BB

 

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