Insolent vertige
Tu m’as raconté le printemps
En automne,
J'ai nagé dans un océan
De verdure
Vers un continent inconnu
Et aphone
Et tes histoires ont troué ma nuit
Obscure.
Je n’ai pas voulu comprendre
L'étrange,
Ce que tu m’offrais n’était pas
Monotone.
Chaleur orange,
Des vers de Byron,
Une nuée de mots tendres
Et des fous-rires qu’on engrange
et maintenant
Tout est silence dans l'aube grisâtre.
L'ultime repos de ma force ébréchée
Donne à la terre une lueur bleuâtre
Au charme surfait et au parfum cloîtré.
J'en ris, je me gausse , je fais mille détours,
Dérision safranée, absurdes rêveries.
Je suis zéro, pantin ; de m’être crue velours,
Teint mon vertige insolent en vert-de-gris.
Ne pas forcément faire un amalgame avec mes textes du jour et mes états d'âme . Ils sont simplement une lecture comme une autre.
Bonne journée à vous qui passerez me voir, qu'elle vous soit aussi douce que s'annonce la mienne...
19 Comments:
elle s'annonce colorée semble-t-il même s'il ne faut pas faire de relation texte-humeur. Qu'elle soit orange
belle journée à toi, terrasse au soleil, face à face, mots, mains qui se cherchent, yeux qui pétillent, bulles de champagne...
bises
Elisanne
Joli poème...
un joli texte que j'ai pris plaisir à lire, merci mariel
Byron !
Oh que oui... !
aux vers de Byron, je préfère les verres à bitter ou à amer lol ita
... je suis d'excellente humeur et vous chère Marie.l ???
Beaux mots, bel ordre et musique nostalgique.
Mariel je precise, je ne suıs pas Gizem, erreur de connexion...lol
Carpe Diem
Kevin
pas d'amalgamme mariel, mais un beau texte, bonne fin de soiée, puisqu'elle
est douce.
Bonsoir,
J'aime beaucoup ce texte, ce voyage qui commence au printemps pour s'achever dans le mystere d'une separation...
Merci
j'aime ce texte, ce poème...
c'est beau Mariel!
continue à nager dans un océan de verdure vers ce continent inconnu!
merci à toutes et tous d'avoir laissé un signe de votre passage...
J'ai perdu pied ces derniers jours... À chacun son allure... j'ai claudiqué plus que de raison... je le confesse... On se ramasse comme on peut... surtout... que je peux si peu... que l'idée de faire de "l'horizontal" la tangente à mon cercle de poêtesses me surprend... en d'étranges alcôves... où je mêle en courbes surrannées ma plante mellifère... suave comme ces embruns poisseux dont se régalent les mers... depuis la nuit des temps.
Bon, "très Bon" jour pour vous... encore et ... encor-bellement.
très belles vers qui sonnent et resonnent, sauf la dernière ligne que je n'arrive pas à comprendre,
merci mille fois pour tes visites et commentaires,
j'ai toujours la joie de venir visiter ton blog et toi à travers ton écriture
".....de m’être crue velours,
Teint mon vertige insolent en vert-de-gris."
ce que j'ai compris : le fait de s'etre crue velours a teint en vert-gris son vertige insolent.
wwwlavie : reprenez pied vos poétesses vous y aideront, j'en suis persuadée...
Julie : merci, et je complète ce que Mich, à qui je fais un sourire, a bien voulu reprendre : le vert-de-gris est une teinte très triste à mon gré et de plus a des relents toxiques. Lors d'une séparation, d'une rupture, après avoir cru avoir plu et être aimé au point de tout pouvoir défier, que reste-t-il ?
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