et si ?
Plus vite encor que le fugace
Ma plume a pris la clef des champs
Pour rompre l’ariette tenace
D’un mirliton en mal de chants
La mélodie tout en sourdine
Larmoyait comme un traquenard
En prétendant que “qui dort, dîne”,
Moi qui rêvais lentilles et lard.
J’ai écrit pour ne plus entendre
Les inepties de ce flûteau
Pour m’amuser et me détendre,
Remettre à jour mes sens mentaux.
Le résultat n’est pas commun
Car rien n’est plus déconcertant
Que d’se réveiller le matin
Nanti d’un constat étonnant.
J’ai relu ma composition
Je dois dire qu’elle m’effraye
Par sa réponse à la question :
“Si les vaches broutaient la treille ?”
11 Comments:
alors là "si les vaches broutaient la treille" plutôt que de m'effrayer, ça me laisse perplexe
si les vaches broutaient la treille aurait-on pour autant du lait dans les grappes. bonne journée Mariel.
alors ça n'a rien à voir avec le texte du jour, mais je tenais à dire que je trouve la petite photo qui accompagne votre profil vraiment super, j'adore ces photos en noir et blanc de petites filles en robes courtes, bien coiffées, l'air coquin, j'aime beaucoup cette époque.
je trouve que c'est aller de mâle en pis... Laisse-moi remplir mon verre à ton tonneau!
"si les vaches broutaient la treille"... Je suis d'accord avec Brigetoun, mais j'aime bien l'image qui me vient à l'esprit. Merci pour ce premier fou-rire du soir !
brig : pourquoi être perplexe ? elle broute bien les pommiers et puis ce n'est qu'une supposition ou même une boutade pour en arriver à ...
gérard : imaginer plutôt du vin dans le biberon, mais c'est immoral, pas vrai ?
magali : merci pour la petite fille que j'étais hi hi !
muse : gsund'heit
miss poivert : quel plaisir de vous accueillir chez moi, laissez-moi donc vous inviter à un p'tit verre de bienvenue que de la treille en question je presserai hé hé !
oui c'est vrai en relisant, pourqoi pas, quoique j'imagine la tête de mon veau frère si des vaches égarrées se livraient à cet exploit. Quant à la petite fille j'étais (presque) jalouse
oh mon dieu ! mon beau frère pas veau
hi hi hi hi ! j'éclate de rire, c'est vrai, les vaches font bien des veaux... sacrée Brig ! y a pas à être jalouse de la petite fille vos tresses valent, et de loin mes anglaises... là aussi je continue à rire... bsbr ça fait du bien !
j'ai gardé un merveilleux souvenir de Colmar (il y a dix ans à eu près) du rétable, de glaces avec des myrtilles, des vieilles maisons près de l'eau, d'un musée traditionnel (désolée je ne connais plus le nom) et de déjeuners dans un sallon de thé
"si les vaches broutaient la treille" je ris de veau images.
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