une histoire d'oiseaux
pour commencer la semaine
Un perdreau amoureux d’une caille en goguette
Perdit dans l’aventure illusions et mirages
Qu’il eût pu préserver si au lieu de courbettes
Il s’était hasardé à être un peu moins sage.
L’oiselle n’était pas dupe de ses plongeons
Que je te flatte ici, que je te révérence,
Un vernis, un enduit, un coup de badigeon,
“Ça suffit le perdreau, tu embaumes le rance.
Montre-moi tes prouesses, agis avec brio,
Je ne suis pas une oie qu’on gave pour Noël,
J’ai su pour un poulet, le même scénario,
Il s’est fait dépouiller, y a perdu ses ailes.
Je ne suis pas la caille ainsi qu’on l’imagine,
Faire le pied de grue n’est pas ma tass’ de blé,
Il me faut de l’action, pas comme ma cousine,
Cocotte tout-venant préférant les (b)pâtés.”
Le perdreau tout contrit, reprit la clef des champs
Pensant qu’une faisanne dirait “ainsi-soit-il”
A ses salamalecs aux relents d’indolent
On ne l’a jamais su... Vers quels cieux vola-t-il ?
7 Comments:
Bonjour Mariel, nos idées ce matin se rencontrent autour d'oiseaux. bonne première journée de printemps. Gérard
Quelle muse t'inspire...c'est le printemps
ce poème me fait sourire tu dois deviner pourquoi, non ? il y a un mot que j'adore "cocotte"
bonne journée sous le soleil...bises
quel est donc cet oiseau...en peine!
"ne soyons pas si difficiles
les plus accommodants, ce sont les plus habiles, on risque de tout perdre en voulant tout gagner, gardez-vous de rien dédaigner"
Bof! c'est plutôt pour ces demoiselles!!!...
Une erreur d'apréciation de ce pauvre perdreau. Bon c'est pas grave, la vie continue! tout de même, la vie est faite d'imperfections, à trop idéaliser, on passe à coter de la réalité.
on sait ce que valent les perdreaux
les oiseaux, le printemps, le printemps les oiseaux et toujours tes animaux qui nous donnent de bien belles leçons...
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