Les guerres quelles qu'elles soient sont sources de grands malheurs... La dernière que j'ai personnellement connue de plus près se situait à quelques heures de chez nous, en ex-Yougoslavie. Mon fils y a été pendant 4 mois. Si nous avons échangé quelques correspondances, il ne m'a jamais parlé de ce qui se passait sur le terrain. Il ne m'a pas raconté plus à son retour mais, des bribes que j'ai pu en recueillir ... ce texte destiné à Josip, un garçon de là-bas dont il a évoqué le prénom
Ecrire mes sourires ou bien les dessiner
En puisant les couleurs sur la palette bleue,
Perché sur un stratus à vouloir décrocher
L’azur évanescent qui pigmente les cieux.
Je granite la toile en barbouilleur piteux
J’exige des pixels qui n’ont jamais eu cours
Mon orthographe impie ne m’aide guère mieux
A passer pour un as au plus commun concours.
Ecrire mes sourires ou bien les dessiner
Est la seule façon d’exorciser l’enfer,
De donner libre cours à mon regard figé
Que des éclats d’obus m’ont infligé, pervers.
C’était Sarajevo, à la fin des combats
Un sam’di de printemps, heureux de retrouver
Ma mère, mes deux soeurs, là-bas à Vogosca,
La ferme que mon père ne peut plus exploiter.
1 Comments:
sans rapport non plus, merci beaucoup pour votre message.
Là aussi j'ai un souvenir décalé de cette guerre. Mon amie bras droit était serbe, pas nationaliste, et compagne d'un croate
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