mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

mardi, février 28, 2006

Hier un semblant de soleil, aujourd'hui encore cette grisaille qui n'arrête pas de grisailler. Un peu de vague à l'âme, oh ! si peu et pourtant besoin de l'écrire et de l'évacuer. Demain est un autre jour et comme paraît-il les grandes douleurs sont muettes, je vais me taire, tout en espérant les chatons pour bientôt dans les chemins creux.




J’eusse aimé des midis
Féconds de branle-bas,
De magies souveraines,
Poudrant mes avenues
De boniments...

J’eusse aimé des folies
Liées à l’au-delà,
Un habit de sirène
Pour un coeur mis à nu
De sentiments...

J’eusse aimé un sursis
Pour écouter les pas
Du vent qui se promène,
Ebouriffant les nues,
Lascivement...

J’eusse aimé que la nuit
Allège mon combat,
Que son souffle m’amène
A la lumière drue
Du firmament...

8 Comments:

At 28/2/06 18:25, Blogger Muse said...

Combien je peux espérer de choses pour toi, Frangine...

 
At 28/2/06 19:40, Blogger Hypérion said...

"Lumière drue" Une expression très extensive... Elle évoque des tableaux de la renaissance, des vitraux d'Eglise, une pluie de rayons à travers les frondaisons...

Enfin bon, je pourrais continuer un moment, mais je suis conquis par ce vers. Tout comme le reste d'ailleurs

Carpe Diem

Kevin

 
At 28/2/06 21:02, Blogger Julie said...

La Lune nous dit (coquine qui se cache actuellement près du Soleil pour mieux observer le fil des événements):
les chatons arrivent bientôt; bientôt le vent tournera, le feu glacé des bises cessera; le vert printemps du blog de Mariel débordera hors de la Toile, poussé par ses rimes fécondes et effacera en douceur jusqu'au souvenir de l'hiver vigoureux enfin évanoui.

 
At 28/2/06 23:35, Anonymous Anonyme said...

Mariel

il y a déjà des chatons dans les chemins creux...
je t'apporte un sourire timide, le soleil revient toujours...bises

 
At 1/3/06 13:31, Blogger Jean said...

La photo des chatons est merveilleuse !!!

"écouter les pas
Du vent qui se promène,
Ebouriffant les nues,
Lascivement..."

Que c'est beau !!!

 
At 1/3/06 14:09, Anonymous Anonyme said...

Je ne sais pas de quel arbre sont ces chatons. Les miens à côté paraissent tout étriqués : ils sont de noisetierez toi, Et toujours le mot juste chez toi et toujour bien placé.

 
At 1/3/06 16:32, Anonymous Anonyme said...

J'aime beaucoup la photo de ces châtons de saules.

La dernière strophe de ton poème fait frémir. J'espère que tu aspires à des choses plus souriantes aujourd'hui ...
Amitiés
François

 
At 3/3/06 00:48, Blogger Lancelot said...

Très jolie la photo !

 

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